PneumODPC

L’organisme de référence

Publié le 31/03/2014
Article réservé aux abonnés
1397730034509368_IMG_126279_HR.jpg

1397730034509368_IMG_126279_HR.jpg
Crédit photo : BSIP

« En matière de Développement professionnel continu (DPC), l’année 2013 aura surtout été un ballon d’essai. C’est en 2014 que tout va vraiment démarrer », explique le Dr François Pellet, pneumologue libéral à Bordeaux et président de PneumODPC, cet organisme créé en 2013 pour permettre la mise en œuvre du DPC pour l’ensemble des pneumologues. « Nous avons déposé notre dossier d’enregistrement dans le cadre de l’appel d’offres de l’Organisme gestionnaire du DPC (OGDPC). Et c’est en décembre dernier que notre organisme a été reconnu comme validant par la Commission scientifique indépendante (CSI) », explique le Dr Pellet, en insistant sur la volonté de créer une structure ayant vocation à représenter l’ensemble de la profession. « Toutes les instances de PneumODPC sont composées de manière paritaire entre libéraux et hospitaliers. Et parmi les hospitaliers, on recense autant de pneumologues de CHU que de CH ».

Sur un plan pratique, le Dr Pellet rappelle que la procédure que doivent suivre les médecins pour accéder à des programmes de DPC est d’une grande simplicité. « La première chose à faire est de se connecter au site www.mondpc.fr et de se créer son dossier de DPC. Cela permet de s’enregistrer auprès de l’OGDPC et de pouvoir ensuite choisir les programmes les plus adaptés à son exercice via le site de la Fédération des spécialités médicales (FSM) www.specialitesmedicales.org », explique le Dr Pellet, en précisant que PneumODPC a évidemment vocation à proposer des programmes sur mesure pour les pneumologues et que le système est déjà parfaitement opérationnel pour les libéraux et en cours de formalisation pour les hospitaliers.

Dans son dossier d’enregistrement initial, PneumODPC a développé deux grands programmes. Le premier repose sur l’Observatoire sommeil de la fédération française de pneumologie (OSFP). « Cet outil peut être utilisé par tous les pneumologues pour valider leur obligation annuelle de DPC, avec ses deux versants : l’un évaluatif et l’autre formateur. Dans le cadre de l’observatoire, le volet évaluatif repose sur l’enregistrement, par le pneumologue, des dossiers d’au moins 50 patients dans l’année. Ce qui permet de se faire une bonne idée de son exercice dans le cadre de la médecine du sommeil. En parallèle, le pneumologue doit participer à des réunions de formation qui ont été reconnues sur ce thème », explique le Dr Pellet.

Le deuxième programme de PneumODPC, d’ores et déjà opérationnel, concerne les Réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) en cancérologie. « Pour valider son DPC, le pneumologue doit participer à au moins 8 RCP dans l’année et, là encore, il doit prendre part à des réunions de formation bien identifiées dans le cadre, par exemple, de congrès de pneumologie (CPLF) ou de cours (GOLF…) », explique le Dr Pellet.

Mais PneumODPC n’entend pas s’arrêter là et travaille à l’élaboration d’autres programmes de DPC. « Nous avons un projet sur l’observatoire de la BPCO, un autre sur les aspects radiologiques/pneumologiques, un troisième sur différentes techniques de ventilation… Tous ces projets sont examinés par notre comité scientifique », indique le Dr Pellet.

D’après un entretien avec le Dr François Pellet, pneumologue libéral (Bordeaux). Président de PneumODPC.

Antoine DALAT

Source : Bilan spécialistes