Médecin, vétérinaire, ou pilote dans l’aéronavale ?

Publié le 27/01/2014
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Atavisme familial oblige, Patrick Bouet a failli faire carrière dans l’armée. « Je suis fils de militaire, et mon père avait pour moi une ambition de militaire. Il voulait que je devienne pilote dans l’aéronavale », explique-t-il. Dans ce but, il passe avec succès un premier concours, mais est ensuite recalé, « pour un problème de vision nocturne défaillante ». Il décide donc de s’orienter vers un métier du monde de la santé.

« À l’époque, confie-t-il, je ne pensais pas forcément à être médecin. Il faut dire que, comme tous les gamins de mon âge, j’avais beaucoup vu Daktari à la télé, si bien que j’aimais beaucoup le métier de vétérinaire. » Les plus de 50 ans comprendront.

Cependant, il fait très vite le choix de devenir généraliste. « Ca s’est imposé comme une conviction dès le début de mes études », assure-t-il. Un homme l’aura conforté dans ce choix, le médecin de ses parents, « un médecin de famille classique, comme on en a tous connu à cette époque ». Son père étant retourné vivre dans ses terres natales lors de sa retraite, c’est tout naturellement que Patrick Bouet s’inscrit à la faculté de médecine d’Angers, où il effectuera la première moitié de son cursus. Il l’achèvera à la faculté de Saint-Antoine à Paris.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9296