C'est une conséquence de la politique de concentration des maternités menée depuis quelques décennies : en France, seulement 2 800 communes – sur un total de 35 900 – ont enregistré une des 784 000 naissances répertoriées en 2016.
Ce petit arbre cache la forêt : en réalité, 2 200 des communes de cette liste n'ont vu naître qu'un ou deux bébés au cours de l'année et les 200 communes les plus « fertiles » ont abrité plus de quatre naissances sur cinq.
Autre façon de lire ces chiffres, publiés par l'INSEE à la fin du mois d'août : les 500 premières communes de la liste réunissent à elles seules 99,6 % des naissances françaises.
Près des deux-tiers des maternités qui fonctionnaient en 1975 ont disparu aujourd'hui. L'INSEE constate que du fait de cette concentration, seuls trois bébés sur dix naissent désormais dans la commune de résidence de leur mère. Malgré cela, le temps d'accès médian « pour aller accoucher » est resté stable ces dernières années : la moitié des femmes mettent moins de 17 minutes pour rallier leur maternité.
Quant aux 0,6 % des naissances qui se font hors structure hospitalière, l'INSEE ne sait pas dire s'il s'agit d'accouchements à domicile ou impromptus…
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