Le burn out ou « épuisement professionnel », nous connaissons. Mais au Japon, le phénomène est un cran plus haut où « la mort par épuisement » peut-être un risque professionnel.
Rendu public quatre ans après les faits, le cas d'une journaliste de la chaîne publique de télévision NHK, Miwa Sado, morte à 31 ans d'un arrêt cardiaque après avoir accumulé 159 heures supplémentaires en un seul mois, a remis un coup de projecteur sur ce concept de « mort par surmenage au travail » (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, suicide).
Un rapport du gouvernement nippon vient d'évaluer à 191 les cas de morts enregistrées dans ce registre entre mars 2016 et mars 2017. Et souligne que 7,7 % des salariés japonais effectuent plus de 20 heures supplémentaires par semaine.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature