Qui dit mieux que le burn out ?

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Publié le 16/10/2017
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Le burn out ou « épuisement professionnel », nous connaissons. Mais au Japon, le phénomène est un cran plus haut où « la mort par épuisement » peut-être un risque professionnel.

Rendu public quatre ans après les faits, le cas d'une journaliste de la chaîne publique de télévision NHK, Miwa Sado, morte à 31 ans d'un arrêt cardiaque après avoir accumulé 159 heures supplémentaires en un seul mois, a remis un coup de projecteur sur ce concept de « mort par surmenage au travail » (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, suicide).

Un rapport du gouvernement nippon vient d'évaluer à 191 les cas de morts enregistrées dans ce registre entre mars 2016 et mars 2017. Et souligne que 7,7 % des salariés japonais effectuent plus de 20 heures supplémentaires par semaine.

K. P.

Source : Le Quotidien du médecin: 9610