La jungle, la chaleur tropicale ont quelque chose de la lenteur qui ramène l’homme à sa propre nature. Mais cette quiétude n’est qu’apparence, car les dangers qui s’y terrent, sont fréquents, surtout en 1867, période du dernier livre d’Alissa York, Le naturaliste. L’histoire : Quatre personnages vivent à Philadelphie. Walter Ash, naturaliste, Iris, sa femme qui a hérité d’une fortune et qui aide son mari dans son travail, Rachel la jeune gouvernante quaker d’Iris et Paul, le fils de Walter et enfant d’une indienne décédée à l’accouchement. Walter a un projet, celui de repartir dans la jungle au bord de l’Amazone dans les tribus indiennes, afin de rechercher des spécimens pour constituer un vivarium et un arboretum dans leur grande maison qui seront montrés au public. Mais un accident survient à Walter en déplaçant une grande vitre, et celui-ci meurt. Malgré l’opposition du père de Rachel, le projet se poursuit. Deux mois après le décès de Walter, l’expédition à Para au Brésil est lancée. Iris, Rachel et Paul sont accueillis par Da Silva et sa femme (et leurs enfants), qui sont le beau-frère et la sœur de Walter. Le costume, les chaussures, les jupes sont progressivement abandonnées pour les manches courtes et les pantalons. Le contact avec la faune est fréquent, il est épidermique et fait partie de la vie au quotidien. Et la récolte des animaux vivants et morts est fructueuse. C’était une tout autre époque que la nôtre. Mais Allisa York parvient à la sublimer. Une découverte.
Le naturaliste, Allissa York, édition Liana Levi, 316 pages, 16,99 euros.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature