Pour l’année universitaire 2011-2012, sept cliniques situées dans les Pays de la Loire ont accueilli pour la première fois onze internes. « Un bon début », estime la Fédération de l’hospitalisation privée du Pays de la Loire (FHPPL), « d’autant que les cliniques […] sont des recruteurs, en réalisant 60 % de l’activité chirurgicale et en étant en première ligne pour l’ambulatoire ».
À Nantes, trois jeunes médecins ont fait leurs classes en médecine générale (Roz Arvor et centre Catherine de Sienne) et en chirurgie orthopédique (clinique Jeanne d’Arc) ; deux aux urgences de La Roche-sur-Yon (clinique Saint Charles) ; un en psychiatrie au Pin-en-Mauges (Institut psychothérapique).
Au Mans, la Clinique Victor-Hugo a aussi accueilli son premier interne, au service d’oncologie-radiothérapie.
« Notre ambition est de créer un réseau et un vivier de futurs praticiens dans des spécialités qui verront de nombreux médecins partir à la retraite dans les années qui viennent », explique Adeline Charpentier, adjointe de direction de cette clinique. L’établissement a aussi obtenu un agrément pour la médecine générale et la cancérologie.
Au plan national, une cinquantaine d’établissements privés agréés ont accueilli près de 60 internes en 2011.
Entre 2012 et 2016, 2 000 internes de toutes spécialités seront en quête de formation dans les régions d’Angers et de Nantes. « La disposition issue de la loi "Hôpital, patients, santé et territoires” (HPST) du 21 juillet 2009, qui associe désormais le secteur privé à la formation des internes, est donc la bienvenue », se satisfait la FHPPL.
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