Les spés franciliens jugent positivement le parcours de soins des malades chroniques entre eux et les médecins traitants. Selon une enquête de l’URPS Ile-de-France, ils sont en effet 65 % à considérer que les échanges dans ce cadre avec les généralistes sont satisfaisants. Cardiologues et gastrœntérologues se montrent de ce point de vue les plus positifs (80 %), alors que gynécos, pédiatres, et ophtalmos sont moins dithyrambiques (taux de satisfaction inférieur à 55%). Comme le font remarquer les auteurs de l’étude, "cette différence peut s’expliquer par l’accès direct des patients à ces spécialités".
Sur le plan hospitalier, la fréquence des échanges des spécialistes libéraux avec les établissements privés ou publics est assez comparable. Mais pas leur taux de satisfaction : si seul un médecin spécialiste sur dix n’est pas satisfait de la coordination avec les établissements privés, ils sont un tiers dans cet état d’esprit en ce qui concerne les établissements publics.
D’une manière générale, cette enquête met en évidence le rôle majeur du médecin spécialiste dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques : celles-ci représentent plus de 40 % de leurs consultations en moyenne et même plus de 80 % en neurologie, pneumologie, rhumatologie, endocrinologie et cardiologie. Dans ce cadre, leur rôle est d’abord d’assurer le diagnostic, pour 61% des répondants, puis d’initier et enfin de réévaluer le traitement. Neuf répondants sur dix interviennent en cas d’urgence pour leurs patients dans le cadre de leur maladie chronique. Pour 54 % des médecins, ces interventions permettent d’éviter une hospitalisation.
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