Un aliment, pris isolément, ne peut favoriser ou empêcher le cancer, rappelle l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui prône, preuves scientifiques à l'appui, une alimentation équilibrée associée à de l'exercice régulier. A la demande de l'Anses, un groupe d'experts pluridisciplinaire s'est réuni pendant quatre ans pour examiner toutes les études parues dans le monde entier sur les recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers. Un comité d'experts de l'Anses a validé leur rapport, rendu public jeudi. Le rapport rappelle que le cancer est « une maladie multifactorielle faisant intervenir des déterminants individuels, comportementaux et environnementaux ». Parmi les déterminants comportementaux, on compte la nutrition, c’est-à-dire, selon l'Anses, l'alimentation, le statut nutritionnel (de la dénutrition à l'obésité) et aussi l'activité physique, qui modifie le métabolisme. « Il n'existe pas d'aliment qui puisse être directement incriminé de façon isolée dans la survenue d'un cancer » et la prévention nutritionnelle des cancers « ne cible pas la consommation ou l'éviction d'un aliment en particulier » souligne l'étude. « Il n'y a pas d'aliment miracle, et il faut mettre toutes les chances de son côté en allant vers une diversité alimentaire » insiste Irène Margaritis, chef de l'unité d'évaluation des risques nutritionnels. L'Anses a évalué les niveaux de preuve des facteurs nutritionnels à prendre en compte pour la prévention des cancers. Il y a ceux augmentant le risque de certains cancers : boissons alcoolisées, surpoids et obésité, consommation de viande rouge ou charcuterie, sel, compléments alimentaires à base de bêta-carotène… Il y a aussi ceux qui contribuent à la diminution du risque : activité physique, consommation de fruits et légumes, voire allaitement, avec encore une fois des effets variables et pour seulement certains cancers. L'Anses rappelle qu'environ un tiers des cancers les plus communs « pourraient être évités grâce à la prévention nutritionnelle dans les pays industrialisés ».
Un aliment ne peut, à lui tout seul, favoriser ou empêcher le cancer, rappelle l’Anses
Publié le 26/05/2011
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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