En première ligne métastatique

Un anti-EGFR de 3e génération 

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Publié le 26/11/2018
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En France, les 12% de patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) et porteurs  d'une mutation activatrice du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) peuvent bénéficier depuis peu d'une nouvelle option thérapeutique. En effet, le 8 juin dernier, l'osimertinib (Tagrisso) a reçu son autorisation européenne de mise sur le marché, en monothérapie, pour le traitement en première ligne de ces patients. Inhibiteur irréversible de la tyrosine kinase de troisième génération, il inhibe sélectivement les mutations de l'EGFR et la mutation T790M.  Selon l’étude pivotale de phase III FLAURA, menée chez 556 patients atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique EGFR mutés, il réduit de plus de moitié le risque de progression ou de décès par rapport aux comparateurs - erlotinib ou gefitinib - (HR = 0,46 ; p < 0,0001). Quant à la survie sans progression, elle atteignait 18,9 mois sous osimertinib versus 10,2 mois dans le bras comparateur. Chez les patients traités par osimertinib, la durée de réponse médiane était plus que doublée (17,2 versus 8,5 mois) et le taux de réponse objective était de 80% contre 76% (p=0,24).

Karelle Goutorbe

Source : Bilan Spécialiste