Un rapport rédigé par le sénateur socialiste Yves Daudigny à la demande de la mission d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale (MECSS) propose de rendre obligatoire la prescription en dénomination commune internationale (DCI).
Selon le sénateur, la politique de substitution centrée sur les pharmaciens a certes permis le développement du médicament générique, « mais elle présente de redoutables inconvénients ». Comme celui « d’instiller le doute dans l’esprit du patient qui ne se voit pas délivrer le bon médicament ».
Limiter la consommation de médicaments
De plus, cette politique écartant le médecin de la procédure, fait que ce dernier « n’est guère incité à modifier ses prescriptions ». Pour Yves Daudigny, prescrire en DCI permettrait tout à la fois de limiter la consommation de médicaments et de favoriser l’essor des génériques.
Le rapport préconise également la mise en œuvre de campagnes de communication auprès du grand public sur deux thèmes : « une consultation médicale ne doit pas nécessairement déboucher sur une ordonnance », et « le générique est un médicament comme les autres ».
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