Si le traitement de la BPCO a beaucoup évolué ces dernières années, « elle n’en reste pas moins une maladie chronique handicapante pour de nombreux malades et il reste clairement une marge de progression » a reconnu le Dr Nicolas Roche lors d’un symposium organisé par les laboratoires Novartis à l’occasion du récent congrès de pneumologie de langue française.
L’amélioration des connaissances sur la physiopathologie de la BPCO a permis d’envisager de nouvelles approches thérapeutiques: « régénérateurs » de poumon (acide rétinoïque, cellules souches), antioxydants, anti-inflammatoires spécifiques ou encore antiprotéases. Mais ces traitements, encore à des stades de développement précoces, n’aboutiront probablement pas tous et ne seront en tout cas pas disponibles avant une dizaine d’années.
En attendant, de nouveaux bronchodilateurs d’action lente ont été mis au point tel l’indacatérol (Onbrez® Breezhaler), récemment commercialisé par les laboratoires Novartis. Ce nouveau venu est un bêta 2 agoniste à effet rapide (moins de 5 minutes) et à très longue durée d’action (plus de longue 24 heures), grâce à une structure biochimique modifiée par rapport aux autres bêta 2 agoniste de longue durée d’action. Son efficacité a été démontrée tant en en termes de bronchodilatation (augmentation du VEMS résiduel de l’ordre de 150 à 200 ml qui perdure 24h) que sur le plan clinique avec une amélioration de la capacité respiratoire au repos (+200 ml) et à l’effort. Avec à la clef une diminution de la dyspnée et une amélioration de la qualité de vie plus marquées qu’avec les autres bronchodilatateurs de longue durée d’action. Une diminution des exacerbations de l’ordre de 31 % a également été constatée. Côté tolérance, exceptée une toux post-inhalation observée chez moins de 20 % des patients, son profil de tolérance est comparable aux autres bronchodilatateurs de longue durée d’action
Au total, Onbrez®Breezhaler offre donc « une arme thérapeutique supplémentaire indiquée dès les stades modérés de la maladie », résume Nicolas Roche
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