Ces dernières années, la Société de pneumologie de langue française (SPLF) a tissé des relations avec la Société européenne de pneumologie (ERS). « Les membres de la SPLF peuvent d’ailleurs adhérer à l’ERS pour la modique somme de 20 euros, ce qui leur ouvre l’accès à d’autres supports de formation », explique le Pr Nicolas Roche, président de la SPLF et chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires à l’hôpital Cochin (Paris). En 2018, le congrès européen se tiendra à Paris (du 15 au 19 septembre). « Nous avons une vraie volonté, à la SPLF comme à l’ERS, de dynamiser nos relations, d’autant que nous avons en commun d’être deux sociétés savantes internationales », souligne le Pr Roche. La SPLF touche les pays francophones (dont le Québec, la Suisse, la Belgique, des pays africains…), et son secrétariat aux relations internationales a créé un cadre de discussion, l’Espace francophone de pneumologie (EFP), pour faciliter la communication avec et entre ces différents pays.
La SPLF prépare aussi pour 2019 une revue internationale, qui sera en langue anglaise (en complément de la revue internationale en langue française, déjà existante), avec pour objectifs d’attirer des auteurs anglo-saxons vers le public francophone et de donner une plateforme d’écriture en anglais aux francophones pour augmenter leur visibilité internationale.
Entretien avec le Pr Nicolas Roche, chef du service de pneumologie et soins intensifs respiratoires à l’hôpital Cochin (Paris)
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