« Zoely® contient 1,5 mg d'estradiol ß17 naturel, facile à détoxiquer par le foie, contrairement à l'éthynil estradiol, qui subit une dizaine de passages hépatiques » souligne le Dr Gabriel André, (gynécologue, obstétricien à Strasbourg). « Monophasique, contenant 24 comprimés actifs et 4 de placebo, elle est plus facile d'usage pour les femmes. »
Parmi les progestatifs, l'acétate de nomégestrol est celui qui présente la demi-vie la plus longue (46 heures, contre 11 heures pour le diénogest par exemple), demi-vie non modifiée par l'association avec l'estradiol ß17. Cette demi-vie est importante en terme de sécurité contraceptive : moins d'échecs sont constatés avec des progestatifs à demi-vie longue que courte. Dépourvu d'effet estrogénique et androgénique et proche de la progestérone naturelle, l'acétate de nomégestrol fait preuve d'un effet antigonadotrope puissant avec une neutralité sur les autres récepteurs glucocorticoïdes et androgéniques. « Quelle que soit la dose, le pic de LH est aboli » ajoute le spécialiste. La dose de 2,5 mg a été retenue. L’indice de Pearl pour les femmes entre 18 et 35 ans a été de 0,38. La pilule a une demi-vie très longue, ce qui augmente la sécurité en cas d’oubli ponctuel. Dans la même optique, le schéma de prise de ce contraceptif monophasique est en continu 24/4 sans interruption. "Il y a un meilleur blocage folliculaire et ovarien" précise le Dr André.
facile à utiliser
« La prise de poids constatée est similaire aux autres pilules, et on n'observe pas d'augmentation de tension artérielle » poursuit le gyncéologue. La prise de Zoely® entraîne un jour de règles en moins, sans majoration du spotting intermenstruel. « Le profil de saignement est de bonne qualité, avec une diminution du volume et du nombre de jours de règles » indique pour sa part le Dr Christian Jamin, gynécologue et endocrinologue à Paris. « On n'observe pas d'augmentation de la glycémie et de l'insulinémie, peu d'impact hépatique, un effet neutre sur les lipides, les marqueurs inflammatoires et le plasminogène » a-t-il ajouté. Le laboratoire a souhaité fixer un prix inférieur à celui de la dernière pilule commercialisée.
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