J'ai lu avec intérêt dans le dernier « Quotidien », l'article (cf. «Choix des internes : les spécialités qui cartonnent et celles qui ne font pas recette», Le Quotidien du 30 septembre) concernant le choix des internes pour leur spécialité et leur CHU. Outre que les modalités du calcul de « l'indice d'attractivité », par la Dress-ministère, semblent bien compliquées (pourquoi faire simple ?), je suis très surpris de ne pas trouver Paris dans le « top 5 des CHU » !
Lyon, Rennes, Montpellier, Grenoble, Bordeaux, seraient donc maintenant préférés à notre capitale, à moins que l'on considère, mais sans le dire, qu'elle ne participe pas au classement. Cela me paraît curieux et probablement faux. Il serait intéressant aussi d'indiquer le nombre total d'internes de chaque ville de faculté, et de tous les CHU de ces villes.
Je reste persuadé que Paris, par son volume et par la diversité de ses sites de formation reste pour les internes un des tout premiers choix. Il me semble un peu curieux que dans cet article, Paris ne soit même pas cité !
En sommes-nous réellement à ce bouleversement, ou faut-il suspecter une sorte d'antiparisianisme forcené?
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .
Appendicite et antibiotiques
La « foire à la saucisse » vraiment ?
Revoir la durée des études de médecine
Réformer l’Internat et les hôpitaux