De trop nombreux services d’urgence, en France ont dû fermer totalement ou partiellement cet été. La canicule a menacé la santé de nos seniors mais aussi des jeunes à la santé fragile. Pour les autres, on les a orientés vers le 15 embouteillé. Les pompiers ont été débordés tant par les incendies que par les transports d'urgence sanitaire. Deux services de pédiatrie sont partiellement non opérants dans notre département, la Manche.
Dans nos hôpitaux publics, globalement, le recrutement des soignants, particulièrement des médecins est en rupture. Les crédits de fonctionnement hospitaliers seraient insuffisants ! Il n’y a pas de sous ! On note aussi une montée des suicides de praticiens hospitaliers : pressions de l’administration, de certains patrons de médecine, de la charge de travail. Si on analyse globalement la part du personnel hospitalier, on constate que 34 % n'est pas dédié aux soins. Une inflation administrative dont l’utilité n’est pas démontrée.
Quand cela ne va pas, on fait appel à des audits extérieurs, des consultants comme dans les ministères (coût pour ce dernier, plusieurs centaines de millions d’euros); et pourtant cela ne va pas mieux.
Pendant ce temps là, on déploie les moyens coûteux pour un beluga qui vient finir sa vie dans les eaux calmes de la Seine, où il n’y a pas de prédateurs sauf les hommes. Où sont passées les valeurs de l’humanisme sanitaire ? « Vous serez soignés sur vos besoins et vous paierez selon vos moyens. » On marche sur la tête !
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