› Les douleurs par excès de nociception répondent aux antalgiques.
En revanche, les douleurs neuropathiques ou mixtes nécessitent dans la majorité des cas d'associer des co-analgésiques : antiépileptiques (type gabapentine, pregabaline) ou antidépresseurs tricycliques ou inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline à action antalgique (amitriptylline, duloxétine…),
– Douleur légère à modérée : choisir un antalgique de palier I en privilégiant le paracétamol à dose optimale jusqu’à 4 gr par jour si nécessaire.
– Douleurs modérées à intenses : les antalgiques de palier II regroupent des opioïdes faibles, souvent en association avec le paracétamol.
- Les propriétés antalgiques de la codéine sont liées à leur biotransformation en morphine par le foie mais certains patients n’ont pas l’équipement enzymatique nécessaire et ne répondent pas à la codéine. La durée d'action est de 5 heures. Les effets indésirables sont ceux des opioïdes, notamment la constipation qui doit être prévenue systématiquement (codéine 60 g = 10 mg de morphine orale).
- Le tramadol est un antalgique central à double action : une action opioïde et un effet monoaminergique par inhibition de la recapture neuronale de la sérotonine et de la noradrénaline. Il existe des formes à libération immédiate et des formes à libération prolongée (tramadol 50 mg = 10 mg de morphine orale).
- Des associations fixes d'antalgique de palier I et d'antalgique de palier II sont disponibles : codéine + paracétamol, opium + paracétamol + caféine, tramadol + paracétamol
– Douleurs intenses : un opioïde faible ou un opioïde fort.
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