Selon l’évolution de la maladie, on définit trois formes de sclérose en plaques :
La forme dite « récurrente-rémittente », SEP-RR : la maladie évolue par poussées successives entre lesquelles la maladie ne progresse pas (période de rémission) ; ces formes représentent environ 85 % des cas.
La forme dite « secondairement progressive », SEP-SP, apparaît après une forme rémittente (RR) initiale. La maladie progresse alors de façon plus ou moins rapide entre les poussées. On estime qu’environ 50 % des patients développent une évolution secondairement progressive après 10 à 20 ans d’évolution. La progression est définie par le caractère continu de l’aggravation des signes sur une période de 12 mois.
La forme dite « progressive primaire », SEP-PP, principalement caractérisée par une aggravation progressive, presque continue de la maladie avec des fluctuations mineures, mais sans poussée évidente. Ces formes représentent 15 % des cas et s’observent en général chez des patients plus âgés, le plus souvent après 40 ans.
À côté de cette hétérogénéité évolutive, il existe une grande diversité dans la gravité de la maladie aussi il est difficile de prédire l’évolution de la SEP à court ou à long terme : chaque patient est un cas particulier.
Le handicap lié à la SEP est évalué selon le score EDSS, échelle allant de 0 à 10 : le niveau 4 correspond à l'apparition d'une difficulté à la marche, le niveau 7 au besoin d'un fauteuil roulant.
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