En France, 10 à 40 % des enfants et adolescents ont un taux sérique <12 ng/ml en fin d’hiver. Par ailleurs, 53 % des enfants entre 19 mois et 5 ans ne reçoivent aucun apport de vitamine D [3], ce qui n’est pas conforme aux recommandations de l’Académie de Médecine [7] et de la Société Française de Pédiatrie [3] :
– pour un nourrisson < 18 mois au sein exclusif ou au lait de vache non enrichi en vitamine D et/ou à peau foncée : +1000-1200 UI/j ;
– pour un nourrisson < 18 mois recevant un lait enrichi en vitamine D (laits maternisés) : +600-800 UI/j (par exemple 2 à 3 gouttes de Zymad® ou une dose L ou n ;1 d’Uvesterol®).
Une supplémentation fluorée associée ne doit pas être systématique mais réservée à la prévention du risque carieux lorsque le risque est élevé (antécédents personnels de caries, chez les parents ou la fratrie ; non-respect des règles d’hygiène alimentaire ou bucco-dentaire), après avoir quantifié les apports en fluor :
– entre 18 mois et 5 ans : 2 doses de charge de 80 000 ou 100 000 UI en hiver ;
– entre 6 et 10 ans : la supplémentation n’était pas recommandée jusqu’à un récent travail (cf. Le Généraliste n°2694) suggérant une extension des recommandations à cette classe d’âge [25];
– entre 10 et 18 ans, alors que le pic de masse osseuse se constitue, 2 à 3 doses de charge annuelles de 100 000 UI sont nécessaires.
Cas clinique
Le prurigo nodulaire
Étude et pratique
HTA : quelle PA cible chez les patients à haut risque cardiovasculaire ?
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC