Obstétrique libérale

L’AOC-CSMF passe à l’offensive

Publié le 01/07/2010

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Le syndicat AOC (anesthésie, obstétrique, chirurgie) affilié à la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) monte au créneau. Il demande un plan d’action pour éviter de nouvelles fermetures de maternités privées, une meilleure rémunération des gardes, le déblocage de la CCAM technique avec une reconnaissance du coût de la pratique, ainsi qu’une sortie de crise rapide s’agissant du coût, élevé en obstétrique libérale, de l’assurance en responsabilité civile médicale. Le syndicat s’oppose au salariat des médecins, et conseille aux obstétriciens exerçant en clinique privée de refuser ce mode de rémunération, si leur établissement venait à le leur proposer, afin de conserver leur indépendance. « Nous regrettons le blocage du secteur optionnel alors que ce serait pour nous une très bonne opportunité », précise le Dr Yves Verhaeghe, vice-président du syndicat AOC, et obstétricien lillois. Le syndicat AOC, sans donner de chiffres précis, assure représenter de nombreux obstétriciens libéraux. Il espère damer le pion au SYNGOF lors des élections aux URPS (unions régionales des professionnels de santé) le 29 septembre prochain. Le programme des deux syndicats est pourtant très proche. « Ce qui nous différencie ? Notre action sera plus performante car AOC est adossé à une centrale reconnue, la CSMF. Alors que le SYNGOF s’est engagé sur une voie d’isolationnisme », fustige le Dr Verhaeghe, évoquant « le mariage contre nature avec MG-France » du SYNGOF ces derniers temps.

D. CH.