Un document d’explication de l’avenant 8 que l’UMESPE (branche spécialiste de la CSMF) destinait à son comité directeur a déclenché une mini-polémique. À travers plusieurs exemples, le syndicat précisait les tarifs autorisés avec un repère fixé à 150 % pour caractériser les dépassements abusifs. Problème : tous les honoraires des actes cités ont été multipliés par 3,5 au lieu de 2,5 fois le tarif de la Sécu pour déterminer leur plafond. Pour une consultation à 23 euros, le syndicat autorisait ainsi un dépassement de 57,50 euros (au lieu de 34,50 euros) et fixait à 80,50 euros le tarif maximal toléré (au lieu de 57,50 euros). L’UCDF a épinglé ce bug. « Cela nous met la prothèse totale de la hanche à 1713,92 euros, à ce tarif-là la chirurgie française n’aurait plus aucun problème de recrutement ! », ironise son secrétaire général, le Dr Xavier Gouyou-Beauchamps. « Il s’agit d’une coquille dans un tableur, dans un document intermédiaire, qui a été corrigée dès vendredi matin, explique le président de l’UMESPE, le Dr Jean-François Rey. Ni la CSMF ni l’UMESPE n’ont évidemment essayé de manipuler les médecins. Ceux qui montent cette affaire en épingle ne font pas preuve d’honnêteté intellectuelle ».
Taux de dépassement : l’UMESPE fâchée avec les chiffres
Publié le 08/11/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9186
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