« Et nous? », demande le SNPHAR

Constatant l’installation de plusieurs groupes de travail pour réfléchir à la question de la baisse d’attractivité des carrières médicales hospitalière, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) « s’étonne de ne pas avoir été sollicité ». « Pas moins de deux groupes de travail viennent d’être créés pour "relancer" cette attractivité en péril, l’un par les directeurs d’hôpitaux (Fédération hospitalière de France), l’autre sous l’égide du ministère (DGOS et CNG) », explique le syndicat pour lequel « une grande opacité semble régner sur les "happy-fews" autorisés à (y) donner leur point de vue. » Le SNPHAR affirme que « rien ne peut remplacer la réflexion collective sur l’évolution des métiers, fruit d’années de travail syndical ; prétendre "promouvoir l’hôpital" sans consulter les représentants syndicaux de ses principaux acteurs relève de la supercherie et de la manipulation politique ».