La France, malgré la relance des investissements hospitaliers soutenus par les plans Hôpital 2007 et 2012, est en retard sur l’informatisation de son système de santé. De nombreux systèmes d’information coexistent en ville comme à l’hôpital, dont l’interconnexion n’est pas toujours assurée. À la clé, un retard dans la transmission des données pouvant être préjudiciable à la prise en charge médicale.
Face à cet enjeu de santé publique, la Fédération hospitalière de France (FHF) a initié une réflexion pour mettre autour d’une même table tous les acteurs concernés - fournisseurs de logiciels et offreurs de soins. Il aura fallu trois années de débat pour parvenir à un terrain d’entente, qui s’est concrétisé par la signature d’une charte de bonnes pratiques.
Cette charte a été paraphée par les directeurs d’hôpital, les présidents de CME ainsi que l’Asinhpa (association des structures d’informatique hospitalière publiques autonomes), Lesiss (les entreprises des systèmes d’information sanitaires et sociaux) et Syntec numérique. Elle propose un cadre formalisé pour améliorer les relations entre les industriels et les professionnels de santé (établissements, laboratoires, centres de radiologie, mais aussi maisons de santé pluridisciplinaires, réseaux de soins...). La charte de bonnes pratiques (baptisée « BP6 ») est ouverte à la signature de l’ensemble des acteurs concernés, médecins libéraux compris. Plus d’informations sur le site www.bpsis.org.
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