LES SYNDICATS de personnels, les médecins, la mairie de Paris se sont tour à émus depuis plusieurs mois (« le Quotidien » du 16 novembre) des fermetures (ou menaces de fermetures) de centres d’interruption volontaire de grossesse à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Face aux critiques en cascades sur les restrictions de l’accès aux soins, le recul de la qualité..., l’institution s’explique une nouvelle fois dans un communiqué.
Selon l’AP-HP, c’est l’évolution des modes de prises en charge de l’IVG, marquée par « un fléchissement » du recours à l’IVG instrumentale en faveur de l’IVG médicamenteuse – qui, rappelle-t-elle, peut être « pratiquée en ville » –qui motive la politique de restructuration de ses centres. Car l’AP-HP explique s’être effectivement engagée depuis 2006 « dans une recomposition de son dispositif de prise en charge des IVG », ceci « au sein des douze futurs centres hospitaliers en cours de constitution et qui comporteront tous une prise en charge en orthogénie ». Cette « modernisation », ajoute la direction de l’AP-HP, s’inscrit dans un contexte de baisse de l’activité : « Après une très forte croissance jusqu’en 1996, les IVG pris en charge par l’AP-HP connaissent un léger recul, notamment depuis 2001. »
À la mairie de Paris, Anne Hidalgo (PS), première adjointe, et Fatima Lalem (PS), adjointe chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, ont assuré la semaine dernière qu’elles « resteront très mobilisées pour que l’offre de soin de proximité demeure garantie aux Parisiennes en termes d’accès à la contraception et à l’IVG, droits fondamentaux si chèrement acquis » et qu’elles « interpelleront les responsables de la santé au niveau national et local ».
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