« On n’est pas directeur général de l’AP-HP pour être enfermé dans son bureau. » Lors de sa première sortie officielle en tant que patron des Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch a eu cette forte parole. C’était vendredi dernier, il inaugurait une nouvelle unité d’HAD à l’hôpital Albert Chenevier de Créteil. Premier gage de bureauphobie car les quartiers de la direction générale de l’AP-HP, indubitablement, ne sont pas sis dans le Val-de-Marne mais restent bel et bien installés en plein cœur de la capitale. Pour l’instant face à l’Hôtel-de-Ville. À terme sur le parvis de Notre-Dame, à… l’Hôtel-Dieu. Une bonne raison de ne pas souhaiter rester enfermé dans son siège.
Car dans le premier CHU de France, « Hôtel-Dieu » rime avec « crise aiguë du moment ». Épine dans le pied de la direction dont Martin Hirsch va devoir rapidement se débarrasser. Comment va-t-il procéder ? Pour l’instant, mystère. S’il a admis s’être déjà rendu à l’Hôtel-Dieu et y avoir rencontré les organisations syndicales, la seule réponse qu’il a donnée pour l’heure sur sa vision du dossier a été, pour aller vite, qu’il ferait dans la rupture : Martin Hirsch a annoncé une « innovation en matière de management », puis plaidé pour « un management humain, (...) qui fait participer tout le monde ». Sa prédécessrice, Mireille Faugère – était-elle bureauphile au fait ? – appréciera…
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