Le gouvernement a débloqué ce vendredi 16 février 500 millions d’euros pour les établissements de santé publics et privés. Il s’agit d’une « aide exceptionnelle » au titre de l’année 2023 dont l’objectif est de « soutenir l’activité de l’ensemble des établissements de santé » et de « les accompagner dans les difficultés qu’ils rencontrent », a précisé le ministère de la Santé.
Cette aide exceptionnelle « est répartie par les agences régionales de santé entre les établissements, selon des critères d’activité, afin de soutenir ceux dont la situation financière est dégradée, malgré la reprise de l’activité depuis la fin de l’épidémie de Covid-19 », ajoute le ministère.
À cette somme s’ajoutent 470 millions d’euros de crédits non consommés et qui étaient intégrés dans l’enveloppe des dépenses (l’Ondam) pour 2023, votée dans le précédent budget de la Sécurité sociale. Cette manne-là n’ira en revanche qu’entre les mains des hôpitaux publics et des cliniques privées à but non lucratif.
La FHF mécontente
La Fédération hospitalière de France (FHF) a mal réagi à ces annonces. « Ces arbitrages, très loin des besoins minimaux des établissements publics, auront pour conséquence de désarmer l’hôpital public et de dégrader fortement le quotidien des hospitaliers », explique l’organisation présidée par Arnaud Robinet.
Selon la FHF, « la priorité des priorités est de sortir de la politique des rustines exceptionnelles pour donner enfin un cap clair de refondation de notre système de santé ».
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