Une nouvelle journée de mobilisation et de grève aura lieu à l'hôpital lundi 8 mars. Neuf syndicats (AMUF, CGT, CFE-CGC et SUD) et collectifs de soignants (CIU, CIH, CIB, Coordination nationale, Printemps de la psychiatrie) appellent à manifester pour demander des moyens pour l'hôpital et le secteur médico-social. Les organisateurs entendent rappeler à l'exécutif sa promesse du « quoi qu'il en coûte » à l'heure où « en pleine pandémie, s'opèrent encore des restructurations et fermetures de lits, de services et d'établissements ».
Les avancées du Ségur de la santé n'ont pas réussi à satisfaire les personnels mobilisés. Ils réclament une revalorisation salariale au-delà des 183 euros net mensuels déjà acquis et son extension à l'ensemble des salariés du secteur public – hospitalier et médico-social.
Rouvrir des lits
En outre, leurs revendications portent sur des moyens supplémentaires pour embaucher, former massivement des personnels et rouvrir des lits « dans les services de soins et les structures du sanitaire, du médico-social et du social partout où cela est nécessaire ».
À l'occasion aussi de cette journée internationale des droits des femmes, les syndicats entendent défendre « l'égalité professionnelle et salariale ». Ils réclament de « véritables mesures contre les ambiances sexistes et le harcèlement sexuel au travail » ainsi que « des moyens pour pouvoir accueillir dignement les femmes qui portent plainte, les écouter et mettre en œuvre des moyens de protection » et « l'augmentation des moyens pour les associations qui accueillent les femmes victimes de violences ».
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