Le brancardier a depuis été « entendu par la gendarmerie », a précisé plus tard Francis Saint-Hubert, directeur du groupe hospitalier de Vendée. À la suite de cette agression, le service des urgences de l'hôpital de Challans a été fermé « pendant plusieurs heures », ajoute le Dr Marc Noizet. « Les équipes sont très choquées », souligne le délégué syndical CFDT Sylvain Batard. Une cellule de soutien psychologique pour l'équipe a été mise en place.

« Odieux » pour Valletoux, « intolérable » pour Vautrin

Cette « violence gratuite, nous ne la comprenons pas et les soignants ne la comprennent pas non plus », a regretté le directeur du groupe hospitalier. La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a qualifié cette agression d’« intolérable », souhaitant que cet acte soit « fermement condamné ».

Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a dénoncé de son côté un « acte odieux et lâche ». « Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée », a-t-il dit, déclarant apporter son soutien au « brancardier des urgences gravement blessé ». Sur France Info, ce lundi 8 avril, le ministre a indiqué que les agresseurs n’avaient toujours pas été retrouvés, mais que la captation par la vidéo allait permettre de faire progresser l’enquête.