Après l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) et le Syndicat national des médecins hospitaliers (SNMH-FO), la centrale Action praticiens hôpital (APH) a décidé en conseil d'administration de rejoindre le mouvement de grève dans les services d'urgences. « Le 26 septembre, on appellera chaque médecin à rejoindre les actions localement prévues » par le collectif inter-urgences pour cette journée de mobilisation, a précisé à l'AFP le Dr Renaud Péquignot, vice-président d'APH et chef du service de médecine et réadaptation des Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne). « On se joindra à une journée de grève nationale dont la date doit être décidée avec le collectif pour la mi-octobre », a-t-il ajouté.
À l’instar des revendications des urgentistes de l'AMUF, le syndicat de praticiens hospitaliers est favorable à un moratoire sur les fermetures de lits et des services ainsi qu'à une revalorisation salariale du personnel soignant, technique et administratif (au-delà des seuls services d'urgences).
Vers une extension du mouvement ?
Ce troisième ralliement médical à une grève lancée il y a six mois par des paramédicaux parisiens – aujourd'hui organisés en collectif inter-urgences national – est un mauvais signe pour Agnès Buzyn. Les annonces de la ministre de la Santé en début de semaine n'ont pas désamorcé le mouvement, au contraire. Et l'entrée en grève d'Action praticiens hôpital, syndicat majoritaire au conseil supérieur des personnels médicaux, va dans le sens d'une extension du mouvement à l'hôpital.
Présidé par le Jacques Trévidic, APH est né en 2015 de l'union de deux intersyndicales de praticiens hospitaliers : Avenir hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH).
250 services d'urgences étaient en grève le 10 septembre, selon le collectif inter-urgences.
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