Les consultations d'urgence pour des troubles liés à la chaleur ont atteint un pic en France le 1er juillet, sommet de la récente vague de chaleur, a indiqué ce mercredi 9 juillet 2025 l'agence Santé publique France, soulignant que toutes les catégories d'âge sont concernées.
« L'analyse des recours aux soins d'urgence indique un pic pour l'indicateur sanitaire composite iCanicule - coup de chaleur/hyperthermie, déshydratation, hyponatrémie - le 1er juillet ainsi qu'une diminution de ces recours depuis », a détaillé l'agence de santé publique dans un bilan hebdomadaire.
Cet indicateur regroupe les passages aux urgences et les consultations chez SOS Médecins pour des symptômes directement liés à la chaleur. Il donne une première idée, certes parcellaire, de l'ampleur des effets sanitaires d'une vague de chaleur, en attendant des données plus complètes sur la mortalité d'ici à quelques semaines.
L’épisode de vigilance orange a concerné 87 départements (soit 90 % de la population) entre le 20 juin et le 7 juillet. Les 1er et 2 juillet, 16 départements (24 % de la population) ont également été placés en vigilance rouge canicule. Le mardi 1er juillet a vu en France le sommet d'une vague de chaleur qui perdurait depuis la mi-juin et qui s'est révélée d'une ampleur presque jamais vue à une période aussi précoce de l'année.
Près de 600 passages aux urgences le 1er juillet
Presque 600 passages aux urgences ont été observés ce jour-là pour des symptômes liés à la chaleur. Depuis, ce niveau est revenu à moins de 200, celui d'avant l'épisode de vigilance orange déclaré le 20 juin.
Avec presque 300 visites, le nombre de consultations SOS médecins a approché le nombre maximal de consultations observé sur une même journée, atteint lors de l'épisode caniculaire de juin 2019, qui avait touché aussi une large part du pays.
Sur la récente période de vigilance orange – voire rouge autour du 1er juillet – , les troubles ont surtout concerné les patients âgés. Une grosse moitié des passages aux urgences liés à la chaleur (51 %) concernaient les plus de 75 ans.
Mais « des impacts ont été aussi observés pour des populations plus jeunes : le nombre de recours aux soins d’urgence pour iCanicule des personnes âgées de moins de 15 ans et de 15-44 ans a en effet augmenté jusqu’au 1er juillet pour ensuite diminuer », souligne SPF. Contrairement aux personnes âgées, surtout frappées par des cas de déshydratation, les jeunes sont majoritairement touchés par des coups de chaleur et des hyperthermies.
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