A la rentrée prochaine, ce sont finalement 10 675 étudiants qui seront autorisés à intégrer la deuxième année de médecine (toutes voies confondues), selon les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Une augmentation de « 1 300 places » par rapport à l’année dernière, soit +14 %, plaide-t-il.
Dans le détail, 3672 étudiants redoublants (les derniers de l'ex-PACES) et plus de 7 000 étudiants primants (via les nouvelles filières PASS – parcours spécifique accès santé – et L.AS – licence avec option accès santé ) intégreront cette deuxième année.
La répartition est donc environ de deux tiers de places pour les nouveaux cursus PASS/L.AS et un tiers pour les derniers redoublants de la PACES.
Toutes filières en santé confondues (médecine, dentaire, pharmacie et sage-femme), la majoration globale du nombre de places est néanmoins plus modeste qu’espérée. Alors que Frédérique Vidal avait promis en mars une augmentation de 2 000 places à la rentrée prochaine, la hausse sera en réalité limitée à 1700 places (soit +11,4 %).
« Plus de 16 700 places sont offertes pour les quatre filières en santé pour cette année universitaire 2021/2022. (…) Ainsi, l’effort sur la formation des futurs professionnels de santé dans un contexte sanitaire exceptionnel, n’a jamais été aussi important », se félicitent cependant les ministères.
Cette énième mise au point du gouvernement sur le nombre d'admis en deuxième année intervient en pleine polémique autour de cette année de réforme et de transition où cohabitent les étudiants de l'ancien système (ex-PACES et numerus clausus) et les nouvelles voies d'accès aux études de santé (PASS et L.AS).
« L’accès au secteur 2 pour tous, meilleur moyen de préserver la convention », juge la nouvelle présidente de Jeunes Médecins
Jeu concours
Internes et jeunes généralistes, gagnez votre place pour le congrès CMGF 2025 et un abonnement au Quotidien !
« Non à une réforme bâclée » : grève des internes le 29 janvier contre la 4e année de médecine générale
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre