Sur Twitter, des commentaires acerbes ont de nouveau visé le CNG (Centre national de gestion), organisateur des épreuves. « L’incompétence du CNG à son paroxysme. La LCA est une catastrophe, écrit sans pitié l’un d’eux. Ça ne marche que si les étudiants arrêtent de surligner. »

Flore ironise sur la demande des organisateurs d’arrêter de surligner sur les iPad : « OK, sinon on peut arrêter de composer aussi. »

Les nerfs des étudiants soumis à rude épreuve

Face à ces difficultés, l’ANEMF et de nombreux étudiants réitèrent leur demande de retour à une LCA sur papier, seule solution fiable selon eux pour garantir le bon déroulement de l’épreuve. Une pétition en ligne a été lancée pour interpeller le CNG sur ce sujet. Elle avait recueilli quelques centaines de signatures en début d'après-midi et le rythme d'adhésions progressait très vite.

Hier, après l’annulation de la composition, le CNG avait pourtant tenté de rassurer tout le monde. Sa directrice générale, Danielle Toupillier, avait expliqué que le bug responsable de cet échec avait été identifié. Dans un courrier adressé aux candidats, elle leur présentait « toutes [ses] excuses pour ce regrettable incident ». En revanche, elle avait omis de les inviter à faire preuve de (beaucoup de) patience…

Mise à jour (19h25) :

Dans un communiqué publié dans l'après-midi, le CNG a confirmé les difficultés rencontrées durant cette deuxième épreuve de LCA. « L’épreuve a pu être menée à son terme avec une prolongation de 38 minutes, compte tenu des ralentissements et blocages de tablettes constatés dans plusieurs centres » écrit Danielle Toupillier, sa directrice générale. Les conditions de mener à bien cet examen de LCA au mois de juin prochain, lors des ECNi, seront examinées dans les prochains jours. À l'issue de ces épreuves tests, le CNG va communiquer aux facultés deux classements (l'un avec les résultats de la LCA, l'autre sans).