« Licence alter PACES » offre à des étudiants de L2 ou L3 la possibilité d’intégrer la deuxième année de médecine, de pharmacie, d’odontologie ou de sage-femme. Cette passerelle n’a été ouverte à Paris-Descartes qu’aux étudiants de licences sciences pour la santé et se met doucement mais sûrement en place. Dans un avenir qu’elle espère proche, Marie-Agnès Sari, enseignante de l’UFR biomédicale et responsable pédagogique du projet, souhaite pouvoir accueillir tous les étudiants de l’université inscrits en licence : droit, psychologie, sciences sociales… Les places sont rares (une vingtaine) et réservées aux meilleurs étudiants, ceux qui font partie du premier quart de la promotion.
Coup de pouce à l’interprofessionnalité
L’idée qu’un étudiant en droit puisse devenir médecin peut surprendre, mais outre les connaissances acquises dans plusieurs domaines, ce futur médecin fera sans doute preuve de plus de maturité, de détermination dans son choix qu’un jeune bachelier.
Fédérer les savoirs, favoriser l’interprofessionnalité « ce sont les bases de la médecine de demain » pour le doyen Gérard Friedlander.
Aujourd’hui, 3 doubles cursus sont proposés à Paris V. Le premier est le cursus Médecine-sciences : l’école de l’Inserm propose à un nombre limité d’étudiant une filière de formation scientifique théorique et pratique permettant d’obtenir un Master 2 recherche avant l’externat. L’École Normale Supérieure de Paris recrute également un petit nombre d’étudiants. Deuxième possibilité, le cursus Médecine-Humanités en partenariat avec Paris III est proposé aux étudiants souhaitant s’initier aux sciences humaines et sociales (littérature, anthropologie, sociologie, histoire, philosophie) et consolider ainsi leur vision humaniste de la pratique de la médecine. Le troisième double cursus proposé est le parcours « droit, santé et société » : en partenariat avec Sciences Po Paris et la faculté de droit de l’université de droit Paris Descartes.
Cette offre à la fois large et regroupée, ces efforts visant à créer un véritable collegium des facultés encadré par la COMUE (Communauté d’universités et d’enseignements) Sorbonne-Paris Cité n’a qu’un seul objectif : donner naissance à un groupe hospitalier unique, homogène, coordonné au sein de la faculté.
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