Molière et le latin médical

Publié le 01/06/2015
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« Clysterium donare, postea saignare, ensuita purgare », (utiliser le clystère, puis saigner et enfin purger), répond Argon à l’examinateur qui lui demande comment soigner l’hydropisie, dans « Le Malade Imaginaire », de Molière. « Bene, bene, bene », répond le professeur. Et pour soigner des maux de tête, des fièvres, des douleurs abdominales ? Même réponse de l’étudiant, même approbation du maître. Et si, malgré cela, le mal persiste ? « Ensuita resaignare et repurgare ».

« Molière s’est amusé à bon droit d’une médecine qui était nulle et qui se protégeait en recourant au jargon latin », commente, bon public et sans rancune, le Pr Émile Baulieu.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9416