Que «Le Quotidien» («Temps de travail des internes : 55 heures par semaine») puisse écrire, sans mettre le sujet dans son contexte, de telles bêtises, me déçoit.
Les internes sont d’une nouvelle génération qui, outre de ne plus faire une priorité du service au patient mais de compter son temps de travail, et de ne penser qu’à ses propres intérêts, n’hésite pas à faire des choses illégales pourtant règlementées, comme travailler à coté, en plus, souvent la nuit; et arriver le lendemain dans le service complétement à l’ouest .
Par contre, le repos après une garde alors qu’il n’y a rien eu de la nuit… Laxisme des services dites-vous, alors que nous sommes à plus de 60 h par semaine sans s’en plaindre? Il y a un minimum de travail à faire dans les conditions du moment, même si celles-ci doivent être améliorées et si nous faisons tout pour progresser.
L’humanité dont fait preuve cette génération d’interne est le triste reflet de notre société. Si vous voulez qu’ils travaillent moins, il en faudra plus, et les payer. Or vous êtes aussi les premiers à dire que l’hôpital coûte trop cher.
Notre mission est le recours, l’excellence, et nous devons tous les jours composer avec les faibles moyens octroyés et des personnes de mentalité si pauvre… Bien triste évolution de la médecine.
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Ndlr: L'article évoqué, publié sur notre site internet le 13 septembre dernier, faisait état d'une enquête réalisée par l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI) sur le temps de travail des internes. Le terme « laxisme » était employé par le président de l'Isni, qui évoquait « une dégradation de nos conditions de travail probablement causée par plusieurs facteurs, dont la réforme du troisième de cycle, la rigidité des maquettes de diplômes d'études spécialisées mais aussi un laxisme de certains services. »
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