Et pour marquer davantage le coup, un appel à la grève nationale des personnels hospitalo-universitaires (HU) a été lancé à partir du lundi 27 mai 2024, veille des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos nationaux, qui comptent pour le classement à l’internat). L’objectif est clair : manifester contre la participation de l’étudiant à ces épreuves alors qu’elles « représentent le dernier verrou entre l’agresseur et l’internat de médecine ».

À travers ces diverses mobilisations, le collectif souhaite « dénoncer plus largement les violences sexuelles et sexistes, la culture du viol et l’impunité dans les études de santé et au sein du milieu médical ». Une « intervention gouvernementale » est attendue au plus vite.

À ce jour, la pétition intitulée « Les prédateurs sexuels ne doivent pas devenir médecins », qui réclame l’exclusion de l’étudiant mis en cause, a recueilli plus de 29 000 signatures.