ECNi: les ordis ont fini par planter...

Publié le 09/03/2016
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Crédit photo : IAN HOOTON/SPL/PHANIE

Tout avait pourtant bien commencé… Mais c’était sans compter sur la lecture critique d’article (LCA), programmée ce mercredi 9 mars. Troisième épreuve des ECNi débutées lundi, la LCA était perçue, par les étudiants, comme le test déterminant la fiabilité du système informatique mis en place pour le concours de l’internat. Les attentes étaient grandes alors que bugs, déconnexions et autres problèmes techniques s’étaient accumulés lors du premier test grandeur nature, organisé en décembre dernier.

Cette seconde vague d’ECN blanches s’est donc ouverte, lundi après-midi, par une épreuve de dossiers cliniques progressifs (DCP). Si quelques anomalies d’affichage sur les tablettes ont été détectées, elles ont rapidement été résolues, rassurant les organisations étudiantes. Répartis dans 34 centres d’examen, près de 7 870 étudiants y ont participé, « soit un taux de participation de 94 % », se félicitait le soir même le Centre national de Gestion (CNG), chargé de l’organisation des épreuves.

« Le bilan de la deuxième journée d’ECNI-tests de mars 2016 (…) conforte les résultats satisfaisants de la première journée », se réjouissait encore le CNG, mardi soir. Les épreuves de la journée avaient à nouveau fait salle comble, réunissant près de 93 % des candidats préparant l’internat.

Mais, comme redouté, c’est finalement de l’épreuve de lecture critique d’articles que sont arrivés les ennuis, mercredi matin. Les serveurs ont vraisemblablement été victimes d’une surcharge pendant l’ouverture du sujet. « Les nombreux mouvements liés à son extrême technicité (ouverture simultanée des 2 sujets, usage de plusieurs onglets, fonction de surlignage…) ont généré une saturation des droits d’accès », explique le CNG. Autant de difficultés qui ont suscité la suspension de l’épreuve, reportée à jeudi matin. En attendant l’épreuve – maintenue — de l’après-midi, les étudiants n’ont pas manqué de manifester leur agacement sur les réseaux sociaux.

 

 

Du côté de l'ANEMF, syndicat des étudiants en médecine, le message est simple:

 

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Source : lequotidiendumedecin.fr