Les facultés de médecine placent l’environnement parmi les préoccupations prioritaires en l'inscrivant dans leur charte éthique et déontologique. C’est ce qu’a rapporté, par un communiqué le 22 juin, la Conférence nationale des doyens. Dans le cadre d’une actualisation de leur charte, un paragraphe sur les engagements des facultés sur l’environnement et la santé environnementale a été ajouté. Une grille d’autoévaluation est également proposée aux facultés afin de guider leur mise en œuvre de cette charte.
Celle-ci détaille que les actions des facultés « doivent s’associer à l’effort commun pour que notre société devienne durablement écoresponsable et contribue à la cohésion sociale et pour la santé publique, afin de faire face aux défis des crises environnementales, du changement climatique, de la diminution de la biodiversité, des pollutions, et de la surexploitation des ressources. Ces actions s’inscrivent dans celles de l’université ».
Des enseignements en santé environnementale
Concrètement, dans chaque faculté, sera nommé un « référent environnement/développement durable en charge d’une réflexion et de la mise en œuvre des actions de formation et de recherche », rapporte la charte. Des enseignements de santé environnementale seront mis en place en 1er, 2e et 3e cycles. Les recherches de l’université qui répondent aux problématiques environnementales seront encouragées. Chaque université devra construire un campus écoresponsable, avec un plan de développement durable.
De la visibilité sera donnée aux initiatives en faveur d’actions écologiquement et socialement responsables portées par la communauté universitaire. Et les informations relatives à ces actions mises en œuvre devront être accessibles facilement. Les facultés s’engagent par ailleurs à former les élus locaux pour que les collectivités territoriales développent la santé environnementale.
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