Si « Le Généraliste » était paru en janvier 1911

Les études de médecine ne doivent pas être ouvertes à n'importe qui !

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Publié le 17/01/2016
Histoire

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La limitation du nombre de médecins est une question d’importance qui a été discutée par le « Comité de vigilance du Congrès des praticiens ». À la suite d’un échange de vues, les membres présents ont donné, à l’unanimité, mission à leur délégué, le secrétaire général, de repousser la limitation, mais de demander une juste sévérité dans les examens et un fort bagage d’instruction, tel que les études classiques, avant de pouvoir aborder les études médicales.

M. Blondel a attiré l’attention sur une conséquence très préjudiciable aux intérêts des médecins français de l’accès aux études médicales accordé aux bacheliers « Sciences, langues vivantes ». Ce diplôme étant très facile à obtenir par les étrangers qui se réclament de leur langue maternelle, tous ceux d’entre eux qui veulent exercer en France le préparent. En ce moment ils sont légion à la Sorbonne, sans parler des simples instituteurs.

(Gazette médicale de Paris, janvier 1911)


Source : lequotidiendumedecin.fr