Santé des étudiants en médecine : un centre national d'appui officiellement lancé

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Publié le 15/07/2019
En avril 2018, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal avaient pris 15 engagements afin d'améliorer la qualité de vie des étudiants en santé. Parmi eux : la création centre national d’appui dédié, lancé officiellement ce lundi.

Enfin ! Le centre national d’appui à la qualité de vie des étudiants en santé a été lancé officiellement ce lundi par Agnès Buzyn et Frédérique Vidal. Ce centre national d’appui (CNA) avait été promis par les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur en avril 2018 après la publication d’un rapport identifiant les risques psychosociaux des étudiants en médecine. Depuis, les associations d'internes attendaient que les choses se mettent en place.

Contacté en juin par Le Généraliste, Maxence Pithon, ex-président de l'Isnar-IMG et représentant des internes au sein du comité de direction du CNA déplorait le retard pris. « Le CNA doit participer aux États généraux de la formation et de la recherche médicale en novembre sur le thème des risques psychosociaux. S’il n’est pas en place avant l’été, cela va devenir compliqué », confiait-il alors.

Une formation pour les coordonnateurs de DES de médecine dès septembre

Regroupant les représentants des étudiants, des enseignants, conférences et personnalités qualifiées, le Centre national d’appui à la qualité de vie des étudiants en santé assurera la mise en œuvre des engagements pris — 15 au total — par Agnès Buzyn et Frédérique Vidal pour favoriser la qualité de vie des étudiants en santé.

Parmi ces engagements : l’amélioration des conditions de travail en stage (temps de travail, repos de sécurité, formation pédagogique…), la création de structures d’accompagnement dans toutes les facultés pour mieux dépister et accompagner les étudiants présentant des signes de souffrance, ou encore repenser les cursus afin de sortir de la logique de compétition.

Dès septembre, le CNA organisera ainsi une formation dédiée aux coordonnateurs de DES de médecine sur la qualité de vie des internes

L'inconnu reste toutefois le financement de ce dispositif, donnée non évoquée par la ministre de l'Enseignement supérieur. « Pour que le CNA se mette en place, il faudra un minimum de moyens, que ce soit pour financer les postes qui s'en occuperont à temps plein ou pour développer le futur site internet qui le portera. Nous veillerons à ce que cela ne reste pas une coquille vide », analyse le vice-président de l'Isnar-IMG Pierre Guillet contacté par Le Généraliste.


Source : lequotidiendumedecin.fr