Président sortant de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le Dr Jean-Paul Ortiz sera le seul candidat à sa succession lors de l'Assemblée générale du 10 mars prochain. Les potentiels candidats avaient jusqu'à aujourd'hui pour déposer leur candidature. Le néphrologue de Cabestany (Pyrénées-Orientales) poursuit donc l'aventure après quatre ans de mandat. Une période marquée par la lutte contre le tiers payant généralisé et la décision de la CSMF de ne pas adhérer à la convention médicale de 2016.
Avenant télémédecine déterminant
Aujourd'hui, c'est un candidat plus ouvert à la convention qui se présente à la CSMF. L'adhésion du syndicat devrait être soumise au vote lors d'une prochaine assemblée générale. Si l'issue est positive, elle pourrait prendre la forme d'une signature de l'avenant conventionnel sur la télémédecine négocié actuellement. « Les avenants en négociation sur la télémédecine peuvent être innovants et permettre de déboucher sur de nouvelles organisations des soins. Ce qui sera obtenu déterminera notre retour dans la convention », a confié le médecin au Généraliste*.
Le changement de gouvernement et le retour du dialogue avec le ministère de la Santé semblent aussi avoir pesé dans la volonté de la CSMF de faire un pas vers la convention. « Avec Marisol Touraine, le dialogue était rompu et on a perdu cinq ans. Depuis, le pouvoir politique a changé. Le dialogue est revenu, c’est indiscutable, le TPG a été supprimé », analyse-t-il. Les négociations sur la télémédecine ayant pris du retard, la CSMF ne devrait pas statuer sur son éventuelle adhésion à la convention avant le mois d'avril.
* Retrouvez vendredi 2 mars notre interview intégrale du Dr Jean-Paul Ortiz dans Le Généraliste et sur legeneraliste.fr.
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