Les syndicats ont profité d’une pause dans le cycle des négociations conventionnelles pour se retrouver ce mercredi… Et parler convention ! Cette réunion à laquelle participaient la CSMF, MG France, la FMF, le SML et le Bloc s’inscrit dans le droit fil des Assises de la médecine libérale du 11 février. Organisée en marge de la Grande conférence de santé de Manuel Valls, cette rencontre avait débouché sur la liste d’une dizaine de préoccupations d’ordre conventionnel que les syndicats entendaient aborder, d’une même voix, devant Nicolas Revel.
Après le 1er round de discussions à l’Assurance maladie, les syndicats ont donc préparé la suite des négociations. Et, de l’avis de tous, tout s’est très bien passé ce matin. Une unanimité à laquelle ils n’avaient pas habitué la profession, reconnaissent-ils d’ailleurs. La revalorisation du C et les modalités de mise en œuvre ont notamment été abordées au cours de leurs échanges.
Si les syndicats sont d’accord pour un C à 25 euros, reste à savoir s’il convient d’aligner le C sur le Cs ou d’accorder la MPC aux généralistes. La première solution aurait, pour corollaire, le maintien du différentiel de rémunération entre généralistes et spécialistes, sauf à ce que le C2 soit désindexée de la valeur du C, décrypte Claude Leicher.
Il a, plus largement, été question de hiérarchie entre les consultations, ajoute Luc Duquesnel. Au-delà de la revalorisation de la consultation de base, il faut construire différents « niveaux de consultation », poursuit le chef de file de l’Unof : entre les visites à domicile, les consultations complexes, celles au cours desquelles un dossier médical est ouvert…
Jean-Paul Hamon détaille : « par exemple, dans l’hypothèse basse d’un C à 25 euros, le C2 resterait à 46 et la C lourde à 70 ». Et le président de la FMF d’ajouter que le « C de coordination à 30 euros (…) serait applicable dans les deux sens », autrement dit bénéficierait aux médecins traitant et correspondant.
« Le programme qu’on a écrit tient la route », assure Éric Henry qui affirme, « l’unité syndicale est toujours là ». Pour le chef de file du SML, « on est sur la même voie » et il considère qu’ « on peut espérer trouver une convergence avec l’Assurance maladie et signer un accord ». Premiers éléments de réponse le 25 mai, date de la prochaine rencontre entre les syndicats et Nicolas Revel.
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