Après le rapport de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) sur le parcours de soins des personnes hospitalisées pour un accident vasculaire cérébral, c'est autour de la HAS de s'intéresser à la prise en charge de cette pathologie. Dans un communiqué publié le 27 juillet, la Haute autorité souhaite un plus large accès à la thrombectomie mécanique pour la prise en charge précoce de certains accidents vasculaires ischémiques.
Étendre cette technique à d'autres médecins
Aujourd'hui, cette pratique n'est autorisée qu'aux seuls neuroradiologues interventionnels. « Or, les effectifs actuels, 109 séniors et 39 professionnels en formation, ne permettront pas de couvrir les besoins de la population », indique la HAS qui « recommande de permettre à davantage de médecins de réaliser ce geste sous réserve d'une formation complémentaire : radiologues, neurologues, neurochirurgiens, et si besoin cardiologues interventionnels ».
La thrombectomie est aujourd’hui réalisée dans 39 centres de neuroradiologie interventionnelle agréés et positionnés au sein des UNV de recours. Ces structures disposent de l’appui d’unités de neuroradiologie interventionnelle, de neurochirurgie, d’anesthésie et de chirurgie vasculaire. La HAS recommande de « les renforcer en moyens humains et matériels avec notamment un nombre suffisant de neurologues, la présence d’au moins quatre opérateurs qualifiés de thrombectomie par centre et la possibilité d’accéder à une unité d’imagerie diagnostique appropriée ».
sCréation de nouveaux centres
La HAS préconise la création de nouveaux centres consacrés spécifiquement à la thrombectomie mécanique, et de fixer dans un premier temps un seuil d’activité minimal de 60 actes par année et par centre.
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