La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale vient de nommer Gérard Sebaoun rapporteur d’une « mission d’information sur le syndrome d’épuisement professionnel ». Autrement dit le burn-out. Un sujet que connaît bien le député (PS) du Val d’Oise, par ailleurs cardiologue et médecin du travail : il préside le groupe d’étude « pénibilité du travail, santé au travail et maladies professionnelles ». Cette mission intervient trois mois après le dépôt, par Benoît Hamon, d’une proposition de loi tendant à « faciliter la reconnaissance du ‘burn-out’ ». Plus de 80 députés s’étaient associés à l’initiative de l'ex-ministre.
Dans un rapport publié en février dernier, l’Académie de médecine notait que « le terme de burn-out ne peut être actuellement un diagnostic médical ». Elle appelait à ne pas confondre « détresse (ou fatigue) et pathologie émotionnelle. Les situations de détresse justifient toute l’attention médicale », poursuivait-elle. Aussi, elle incitait le ministère de la santé à « développer des campagnes d’information auprès du grand public » sur ce sujet. Et encourageait la création d’une « structure capable de faciliter la coopération entre ministère de la santé et ministère du travail ».
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