Voilà un outil utile aux établissements de santé engagés dans la réduction de l’impact environnemental de leurs activités. Le dispositif « Mon empreinte carbone » a reçu en avril la Victoire des acteurs publics 2025 dans la catégorie « services », lors d’une cérémonie en présence des ministres de la Santé, Yannick Neuder, de l’Action publique et de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, et de la Ruralité, Françoise Gatel.
Lancé à l’été 2024 par l’Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP), cet outil de datavisualisation offre aux hôpitaux et aux Ehpad publics une estimation de leurs émissions de gaz à effet de serre, à partir des plus gros postes concernés. Et ce, de manière instantanée, grâce à la méthode des ratios monétaires. « La méthode de comptabilité carbone dite “monétaire” convertit des euros en tonnes de CO2 à l’aide de facteurs d’émissions. Les valeurs monétaires sont extraites de la comptabilité générale des établissements », explique l’Anap. Moins d’un an après son lancement, « Mon empreinte carbone » a déjà été consulté près de 8 000 fois. L’indicateur permet aussi à un hôpital de comparer la proportion de ses émissions avec d’autres établissements au niveau régional ou national.
« Notre ambition est d’ouvrir cet outil aux établissements privés, ce qui nécessite une évolution dans la collecte des données comptables », précise Émeline Flinois, directrice générale adjointe de l’Anap. Surtout, il est prévu de renforcer la précision de l’indicateur dès 2026, grâce à une évolution de la nomenclature comptable. Il sera ainsi possible de détailler la nature des dépenses des trois plus grands postes d’émission de CO2 au sein des établissements hospitaliers, à savoir les transports, l’énergie ainsi que les prestations et déchets. « À eux seuls, précise l’Anap, ils représentent plus d’un quart des émissions de gaz à effet de serre des établissements ».
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