Dans la primaire organisée par le PS, la candidate des radicaux de gauche entend porter les positions libérales de son parti sur les questions de société. Sylvia Pinel défend d'abord la légalisation "encadrée" du cannabis, une proposition déjà formulée par le PRG lors de sa précédente campagne présidentielle. "Est-ce qu'on continue à rester sans rien faire et à se voiler la face ? Aujourd'hui la légalisation du cannabis, c'est finalement une question de santé publique, parce qu'on sait très bien que les drogues consommées sont souvent trafiquées (...) elles sont dangereuses", a affirmé la présidente du Parti radical de gauche (PRG) jeudi sur France 2. "Et puis ces trafics (...) sont extrêmement dangereux pour la sécurité". La candidate fait donc d'une révision de la loi de 1970 "une question de santé publique et de sécurité publique".
Autre sujet polémique mis en avant par Sylvia Pinel : la PMA. La candidate a également dénoncé "une formidable hypocrisie" et "une inégalité" sur le sujet de la procréation médicalement assistée (PMA), souhaitant qu'elle soit ouverte aux femmes célibataires et aux couples homosexuels.
Enfin, sur la question de l'euthanasie, cheval de bataille traditionnel du PRG, elle défend "la liberté de pouvoir choisir le droit de mourir dans la dignité", ajoutant aussitôt qu'on doit pouvoir "ne pas l'utiliser si ses convictions personnelles ne sont pas celles-là". "Ce que les radicaux portent au quotidien, c'est justement la liberté, cette égalité, le fait de pouvoir choisir", a-t-elle conclu.
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