Les parents seraient-ils plus à l’aise de parler avec leurs médecins de leurs enfants que d’eux-même ? C’est ce que suggère une enquête de l'Union nationale des associations familiales (UNAF) selon laquelle "84% des adultes attendent d’être vraiment mal avant de consulter un médecin, alors que la demande de consultation serait plus précoce pour les enfants, se faisant a priori dès l’apparition des premiers symptômes.
Concernant la prévention, une majorité de Français (65%) prendraient l'initiative de parler de prévention avec leur médecin quand cela concerne leur enfant, mais seulement 39% à aborder la question quand il s'agit de leur propre santé. Petite surprise : ce sont les parents ouvriers et employés (70%) qui abordent le plus le sujet de la prévention pour leur enfant, en dehors du motif initial de la consultation, suivis des cadres et chefs d'entreprise (61%) et des parents sans activité professionnelle (48%). Au final, "la prévention n'est pas considérée spontanément par les familles comme partie intégrante de la consultation", relève l'UNAF, qui a mené une enquête nationale auprès de 3.000 bénéficiaires des allocations familiales pour arriver à ces conclusions.
Pourtant, 92% des répondants citent le médecin traitant comme l'interlocuteur privilégié pour obtenir des informations sur la prévention en matière de santé, loin devant le pharmacien (50%). Quant aux thèmes de prévention sur lesquels les familles souhaiteraient être mieux informées, 42% citent le stress et le mal-être, 35% la santé et l'environnement, 23% les addictions aux écrans, 19% les maladies cardio-vasculaires et les problèmes de sommeil.
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