C’est dans les Hautes Pyrénées que le médecin généraliste se rapprocherait le plus de la moyenne nationale des bénéfices de la profession : si l’on se réfère aux données départementales 2016 de l’UNASA, un adhérent médecin de famille de ce département a fait 85 506 € de bénéfices quand la moyenne nationale s’établit à 85 199 € parmi les 18 793 adhérents à ce réseau d’AGA (légèrement au-dessus de la moyenne CARMF). Comme les années précédentes, les statistiques des associations de gestion agréées de l’UNASA renvoient à une profession assez homogène en termes de revenus, avec tout de même certains écarts aux extrêmes.
Le top 10 des meilleurs résultats
Sans surprise, les dix départements dans lesquels les généralistes sont au-dessus des 100 000 € de revenus se trouvent plutôt en zones démographiquement déficitaires : de la Meuse (117 264 € de bénéfices) à la Seine Saint-Denis (100 204 €), en passant par l’Aisne, la Nièvre, les Ardennes, le Cher, le Gers, les Deux-Sèvres, le Pas-de-Calais ou l’Eure, ces zones recoupent peu ou prou les circonscriptions où la désertification médicale se fait le plus durement sentir. Consécutivement, on y gagne plutôt bien sa vie quand on est généraliste, mais il y a fort à penser que les praticiens concernés, débordés, n’ont guère le temps de dépenser leur argent… Tous se caractérisent par une activité soutenue avec 15 000 à 20 000 € de recettes annuelles en plus de la moyenne nationale, mais aussi par un ratio bénéfices sur recettes proche ou au-delà des 60 % contre 57 % en moyenne nationale.
Les départements où l'on gagne le moins
A l’autre bout de la pyramide des revenus, dans dix départements, les généralistes doivent se contenter de résultats inférieurs à 75 000 € : cela va du Tarn (74 647 €) à la Haute Garonne (66 516 €), en passant par le Maine-et-Loire, la Gironde, les départements alpins (Savoie, Haute-Savoie, Isère et Hautes Alpes), sans oublier les deux plus urbanisés (Paris et les Bouches-du-Rhône). Dans tous ces départements, les généralistes ont des recettes inférieures à la moyenne nationale et surtout des taux de charges plus élevés. Le cas des parisiens –qui ne parviennent à convertir que 51 % de leurs recettes en bénéfice- est emblématique du poids des frais dans la capitale, avec un poste « loyers et charges » qui est de près du double de la moyenne nationale.
La carte que nous avons établie sur la base des revenus 2016 des praticiens donne pour chaque département une moyenne des revenus des généralistes qui y exercent et sont adhérents à une des 71 AGA de l’UNASA : cela prend en compte les déclarations de seulement quelques dizaines de généralistes dans certains départements comme la Lozère (30), la Haute-Saône (31), le Cher (33), le Gers (41), l’Eure (44) et l’Eure-et-Loire (45) et jusqu’à quelques centaines de praticiens dans des départements comme Paris (945), la Loire-Atlantique (680), l’Hérault (554), le Rhône (517), les Pyrénées Atlantiques (455), les Hauts-de-Seine (446), la Haute-Savoie (421) ou la Charente-Maritime (468), par exemple. Enfin, la moyenne de six départements n’est pas fournie faute de données statistiquement représentatives.
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Sans surprise, les dix départements dans lesquels les généralistes sont au-dessus des 100 000 € de revenus se trouvent plutôt en zones démographiquement déficitaires : de la Meuse (117 264 € de bénéfices) à la Seine Saint-Denis (100 204 €), en passant par l’Aisne, la Nièvre, les Ardennes, le Cher, le Gers, les Deux-Sèvres, le Pas-de-Calais ou l’Eure, ces zones recoupent peu ou prou les circonscriptions où la désertification médicale se fait le plus durement sentir. Consécutivement, on y gagne plutôt bien sa vie quand on est généraliste, mais il y a fort à penser que les praticiens concernés, débordés, n’ont guère le temps de dépenser leur argent… Tous se caractérisent par une activité soutenue avec 15 000 à 20 000 € de recettes annuelles en plus de la moyenne nationale, mais aussi par un ratio bénéfices sur recettes proche ou au-delà des 60 % contre 57 % en moyenne nationale.
Les départements où l'on gagne le moins
A l’autre bout de la pyramide des revenus, dans dix départements, les généralistes doivent se contenter de résultats inférieurs à 75 000 € : cela va du Tarn (74 647 €) à la Haute Garonne (66 516 €), en passant par le Maine-et-Loire, la Gironde, les départements alpins (Savoie, Haute-Savoie, Isère et Hautes Alpes), sans oublier les deux plus urbanisés (Paris et les Bouches-du-Rhône). Dans tous ces départements, les généralistes ont des recettes inférieures à la moyenne nationale et surtout des taux de charges plus élevés. Le cas des parisiens –qui ne parviennent à convertir que 51 % de leurs recettes en bénéfice- est emblématique du poids des frais dans la capitale, avec un poste « loyers et charges » qui est de près du double de la moyenne nationale.
La carte que nous avons établie sur la base des revenus 2016 des praticiens donne pour chaque département une moyenne des revenus des généralistes qui y exercent et sont adhérents à une des 71 AGA de l’UNASA : cela prend en compte les déclarations de seulement quelques dizaines de généralistes dans certains départements comme la Lozère (30), la Haute-Saône (31), le Cher (33), le Gers (41), l’Eure (44) et l’Eure-et-Loire (45) et jusqu’à quelques centaines de praticiens dans des départements comme Paris (945), la Loire-Atlantique (680), l’Hérault (554), le Rhône (517), les Pyrénées Atlantiques (455), les Hauts-de-Seine (446), la Haute-Savoie (421) ou la Charente-Maritime (468), par exemple. Enfin, la moyenne de six départements n’est pas fournie faute de données statistiquement représentatives.
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