Jean-François Rey faisait, ce mercredi, ses adieux à la presse en tant que président de l’Umespe qu’il quittera le 15 mars prochain. Cela faisait douze ans que le gastrœnterologue était à la tête de la branche spécialistes de la CSMF. L’occasion de revenir sur son bilan, dont il se dit «fier», et sur les relations «normales» avec l’actuelle ministre de la Santé mais surtout d’exprimer ses souhaits. «C’est le contrat du futur» a-t-il dit en parlant du contrat d’accès aux soins (CAS) qu’il voudrait voir étendu à l’ensemble du corps médical. Il a ensuite reclamé la possibilité pour les libéraux de pouvoir coter C3, comme leurs confrères PU-PH, lors de certaines consultations complexes comme, par exemple, ce serait le cas pour un patient diabétique de type 2 qui nécessite un passage à l’insuline. Enfin, il s’est félicité du succès du C2 qui aurait permis de «rapprocher en termes tarifaires tous les spécialistes, y compris les spécialistes en médecine générale».
Pour la suite, Jean-François Rey, qui est déjà président de l’UNPS et dont on évoque le nom pour succéder à Michel Chassang à la présidence de la CSMF le 22 mars prochain, pourrait bien se porter candidat. Interrogé par la presse il n’a pas voulu se prononcer formellement. Mais il a lâché que ce n’était «pas exclu»... Pour l’anecdote, en recevant les journalistes en ce début d’année, il a ouvert une bouteille de Ruinart... Un heureux présage ?
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