L’AP-HP, a annoncé mardi soir que la processus de fermeture de l’unité de cancerologie pour enfants de Garches intervenait plus tôt que prévu. Prévu initialement pour le 21 août, la direction a souhaité éviter qu’une situation "tendue" ne s’envenime "De manière plus aigüe, jour après jour, nous faison face à des difficultés provoquées qui nous ont conduits progressivement à accélérer le processus pour éviter que les enfants soient mis en danger" a déclaré Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP. Cinq enfants sont encore hospitalisés dans l’unité, ils ne devraient plus être que quatre à partir d’aujourd’hui, d’après l’AP-HP. "Nous avions prévu qu’il n’y ait plus de cure de chimiothérapie qui commence le 11 août et nous avons anticipé cela à samedi (dernier)"a ajouté Martin Hirsch.
En cause, le bras de fer qui oppose toujours la direction de l’AP-HP, à plusieurs familles qui refusent que leurs enfants soient soignés ailleurs. L’AP-HP dénonce les familles qui refusent "toutes les propositions".
Plusieurs familles ont saisi, la semaine dernière, le conseil d’Etat pour qu’il se prononce sur cette affaire, après que le tribunal de grande instance de Paris a rejeté leurs requêtes. Certains ont également saisi la Cour européenne des droits de l’Homme et le Défenseur des droits.
Mardi, plusieurs familles se sont rendues à l’hôpital de Garches et aurait voulu "forcer le passage", d’après Bertrand Chevallier, chef du pôle pédiatrie du groupe hospitalier Paris-Ile-de-France Ouest. Une information qu’a réfuté lors d’un entretien à l’AFP, Sophie Masset, mère d’un enfant soigné à Garches "Il n’y a eu absolument aucune violence sur place. Deux enfants, qui ont un besoin urgent de soins, étaient convoqués aujourd’hui dans le service de Garches par l’équipe médicale. Leur admission a été refusée par l’AP-HP qui a fait appel à la police comme si nous étions des voyous". D’après la police "six policiers du commissariat de Garches ont été dépêchés sur place. Ils n’ont constaté aucune violence et sont repartis dans l’après-midi".
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