L'épisode de canicule est en passe de s'achever. L’occasion pour le gouvernement de tirer un premier bilan, notamment sur la sollicitation des services d’urgences. « Globalement, ce qu'on peut constater, c'est que les Français mais aussi les institutions, les centres de loisirs..., bref toutes les institutions qui accueillent des personnes ont intégré depuis 2003 les comportements qu'il faut adapter en cas de canicule », « les services d'urgences sont moins sollicités qu'ils pouvaient l'être en 2003 », a souligné le secrétaire d’État à la protection de l’enfance Adrien Taquet, ce matin sur Cnews.
Augmentation des appels au Samu
Malgré tout cet épisode caniculaire a eu plus d’effet sur l’activité des hôpitaux que celui de la fin du mois de juin. Il y a eu « plus d'appels au Samu cette fois-ci que la dernière fois », a-t-il dit. Pour autant, « il y avait une intensité dans les services d'urgences mais la situation a été globalement maîtrisée ».
Jeudi, dans un communiqué, l’AP-HP soulignait également que « les records de chaleur et les premières remontées d'information des services laissent envisager une tendance à la hausse de manière significative des appels pour des pathologies en lien avec la chaleur, une augmentation des interventions des secours ainsi que potentiellement une augmentation des hospitalisations de patients âgés ». « Les périodes estivales sont toujours des périodes compliquées pour les urgences », a reconnu Adrien Taquet, rappelant la décision de la ministre de la Santé Agnès Buzyn d'investir 15 millions d'euros pour recruter du personnel temporaire. Celle-ci avait toutefois écarté en milieu de semaine l’idée d’une « prime canicule » pour les personnels hospitaliers, arguant que grâce à une meilleure anticipation qu’en 2003 et au plan canicule, les urgences n’étaient « pas débordées en raison de la canicule ».
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